Selon les sources, l’âge moderne des comics débute en 1986 avec Crisis on Infinite Earths ou bien un peu plus tard, à l’occasion du renouveau de la JLA dans Année Un, début 1998. C’est cette seconde option que j’ai choisie, préférant réserver à la période précédente le nom d’âge sombre. Ainsi, à l’aube de l’an 2000, de nombreuses sagas cultes ont vu le jour, notamment du côté de Gotham City avec le post-apocalyptique No Man’s Land, le polar noir Amère victoire (suite de Un long Halloween), le récit choral Silence ou encore le célèbre run de Grant Morrison sur Batman. Pour Green Lantern et Flash, ce sont les épopées écrites par Geoff Johns qui marqueront les esprits, avec Le retour d’Hal Jordan, la création des différents corps stellaires et Wally West dans le costume du bolide écarlate. Enfin, l’ensemble des héros DC ne sera pas en reste avec une succession de crises cultes : Crise d’identité, Infinite Crisis (suivie de 52), puis Final Crisis. Elles seront suivies de d’un diptyque majeur : l’horrifique Blackest Night et l’énigmatique Brightest Day, menant au fameux Flashpoint (2011) avec sa réalité alternative qui redéfinira tout le multivers DC. Tout comme pour le Dark Age, Urban Comics publie les récits de cette époque sous le label DC Classiques, voire DC Essentiels.
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