Pour ce battle comics, retour sur deux récits consacrés au Bolide Écarlate, en 6 chapitres chacun et publiés en kiosques par Panini Comics. Écrits par Geoff Johns et consécutifs dans la continuité DC, ils se déroulent en 2009/2010 juste avant Flashpoint.
Flash Rebirth – première du nom – est une mini-série dessinée par Ethan Van Sciver. Publiée dans DC Heroes #1, elle suit Barry Allen, de retour après avoir disparu pendant de longues années. Tentant de retrouver une place dans ce monde qui a bien changé, le flic scientifique va faire face à une menace sanglante liée à la Force Véloce d’où il tire son pouvoir. L’enquête, menée tambour battant, met en valeur un graphisme ébouriffant. Rarement des planches de BD ont aussi bien retranscrit cette impression de vitesse lors des déplacements des speedsters. Ils seront d’ailleurs nombreux à croiser le chemin de Barry : son neveu Wally West qui avait repris le costume pendant son absence, son petit-fils Bart Allen, son mentor Jay Garrick… Une superbe fresque à cent à l’heure sur le personnage de Flash, un peu métaphysique parfois, mais très plaisante.
La monstrueuse mort des Lascars, parue dans DC Heroes #5, constitue le premier arc narratif de la série Flash (v3) qui a suivi Flash Rebirth. La partie artistique est confiée à Francis Manapul que l’on retrouvera dans la série (v4) période New 52. Là encore, le point de départ est une enquête scientifique, mais initiée cette fois-ci par la mort de l’un des Lascars, fameuse équipe d’antagonistes de Flash. Avec une intrigue axée sur le voyage dans le temps, l’histoire avait tout pour me plaire. Et pourtant j’ai moins accroché. Probablement à cause du trait plus soft et de l’intrigue un peu convenue avec son dénouement lié à l’événement Brightest Day.
Victoire donc de Flash Rebirth que je conseille vivement à tout lecteur qui souhaiterait approfondir l’univers de l’Éclair Rouge ! Sachant que ces deux récits seront compilés avec tous les chapitres manquants dans un album intitulé Flashpoint : Le Prélude, fin juin chez Urban Comics. Une belle occasion de se lancer.
Playlist : Le morceau Flash de Queen, pour le clin d’œil à un collègue de taf qui me lance, à chaque fois qu’il m’aperçoit avec un tee-shirt rouge siglé de l’éclair : « Hey ! Flash Gordon ! »
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